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Récemment, la première crypto-monnaie au monde connectée au marché du café, Coffe Coin, a vu le jour au Brésil. Selon les experts, elle fonctionne comme une monnaie stable car elle est basée sur un marché physique : le café. Plusieurs initiatives financières dans le monde des crypto-monnaies cherchent à intervenir sur le marché traditionnel du café.
En Colombie, il existe déjà quelques tentatives de ce type de transaction numérique. L'une d'entre elles est l'entreprise Cripto Café qui permet de payer du café premium et de recevoir un remboursement en bitcoins pour l'achat en ligne. Jusqu'à présent, 80% des acheteurs de Cripto Café ont demandé le remboursement.
Actuellement, même s'il ne représente encore que 7% du total des paiements, Cripto Café permet également l'achat avec différentes crypto-monnaies telles que Bitcoin, Ether ou Ripple. De cette manière, l’entreprise offre la possibilité d'obtenir son premier bitcoin ainsi qu’une formation sur les crypto-monnaies et un guide sur le processus de remboursement et de paiement.
Les marques de café qui composent le portefeuille de Cripto Café proviennent de petits producteurs de différentes régions du pays. Les créateurs de l’entreprise ont identifié sur le marché de la crypto-monnaie une opportunité pour atténuer l'un des problèmes historiques des travailleurs agricoles colombiens : les intermédiaires entre le producteur, le distributeur et le consomamteur final.
Aujourd'hui, il existe déjà des entités, comme c'est le cas sur le marché traditionnel, qui permettent de solliciter et d'octroyer des prêts en crypto-monnaies, sous forme de caution (donner un actif en garantie et en retour recevoir un prêt). Par exemple, cela permet à un producteur de café d'accéder à un crédit de manière beaucoup plus simple, en fournissant un actif tel que des crypto-monnaies en garantie afin d’obtenir un prêt.
Le marché colombien montre un certain dynamisme lié aux nouvelles technologies. Le café est une culture star de la Colombie et parmi les premiers produits agricoles d’exportation. Il représente des opportunités pour les exportateurs français d’équipements et intrants agricoles.
Source : Allison Gutiérrez Nuñez, Agronegocios, 03/09/2021