Date de publication :

Secteur Mobilité et Logistique
Thématique Actualités du secteur
Le constructeur automobile égyptien El Nasr Automotive Manufacturing Company et le chinois Dongfeng Motor Corporation démarrent les tests en vue de l’assemblage du modèle électrique « E70 » en Égypte. Les essais sur cette voiture électrique sont réalisés en partenariat avec Uber. 
Image info sectorielle

La compagnie égyptienne El Nasr Automotive Manufacturing Company avait signé un partenariat avec le constructeur automobile chinois Dongfeng Motor Corporation pour l’assemblage local de voitures électriques et va livrer 13 voitures électriques à des chauffeurs qui les mettront en circulation via l’application Uber, pour le transport.

Les tests viseront à déterminer les spécifications finales du véhicule qui sera produit localement. Les conducteurs ont été formés  à l’utilisation et à la recharge des voitures électriques par Dongfeng. Sur un période de trois mois, les essais porteront sur des critères spécifiques et sur une distance allant jusqu’à 30 000 km. El Nasr devrait débuter l’assemblage des E70 en Égypte au second semestre 2022. Les 25 000 voitures électriques qui sortiront d’usine chaque année seront baptisées « Nasr E70 ». 

Ces voitures électriques seront vendues au marché local et dans les pays voisins. À travers la relance d’El Nasr, qui a connu une longue période d’arrêt, les autorités égyptiennes ambitionnent le développement de la mobilité électrique dans le pays. Ainsi, Le Caire a décidé de fixer le prix d’une voiture électrique produite dans l’usine de Helwan à 300 000 livres égyptiennes, soit un peu plus de 18 600 USD. Avec ce prix jugé attractif, les autorités espèrent écouler la moitié de la production annuelle aux conducteurs de taxis. L’usage des taxis électriques serait bénéfique pour ces professionnels du transport urbain, puisque ces véhicules nécessitent très peu d’entretien. 

Sur un plan plus global, le gouvernement de ce pays d’Afrique du Nord envisage le lancement d’un programme visant le remplacement de 11 000 taxis ordinaires par des taxis électriques. De nouvelles voitures électriques qui nécessiteront de nouvelles infrastructures comme des bornes de recharge. Le ministère égyptien de l’Électricité construira 1 000 bornes de recharges rapides par an, pendant 3 ans. Chaque installation affichera une capacité de 50 kW. 

Ce programme est parallèle au programme lancé par le Ministère du pétrole égyptien pour la conversion progressive des voitures au gaz naturel, et à la mise en place d’un réseau dédié à l’approvisionnement des véhicules en GPL, plus abordable. 

Source : “Afrik21, Jean Marie Takouleu, 23 août 2021 “