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Secteur Tech et Services
Thématique Actualités du secteur
En cette année de boom du e-commerce, certains ouvrent pourtant leurs propres boutiques : l’objectif de ces activités est avant tout de soutenir la notoriété de la marque et d'établir une relation directe avec le consommateur final.
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De producteurs à commerçants et restaurateurs, c'est la voie empruntée par de plus en plus d'entreprises du secteur agroalimentaire qui ont décidé d'ouvrir sous leur propre nom des magasins et restaurants. Cette tendance, déjà présente il y a deux ans, a été accélérée par la crise sanitaire.

Comment ? En ouvrant des magasins de vente directe monomarque (comme Fratelli Carli, qui compte désormais 18 points de vente), en investissant dans des formats de bar ou de restaurant (comme Bauli avec Bar Minuto et Illy avec Polo del Gusto), en ouvrant des magasins phares (comme Alce Nero), en créant des chaînes de points de vente ou en renforçant les points de vente en propre de l'entreprise.

« L'une des raisons pour lesquelles les entreprises ouvrent des magasins physiques est précisément de retrouver une relation directe avec les consommateurs, en surmontant la "médiation" des nouvelles technologies et en les rapprochant à nouveau physiquement des marques », explique Edoardo Fornari, professeur d'économie et de gestion d'entreprise à l'Université catholique de Piacenza. « Ces magasins constituent un point de contact crucial et ils accentuent l'aspect émotionnel de la relation client-vendeur. Ils ne se contentent pas de fournir des produits, mais proposent une véritable expérience client (comme une dégustation ou des conseils d'experts), de manière à générer un sentiment positif chez le client, quel que soit le canal qu'il choisit pour effectuer ensuite ses achats. »

La possibilité de voir et de toucher les produits reste fondamental dans le monde de l'alimentation et, en ce sens, les magasins physiques jouent un rôle irremplaçable pour rendre tangibles les atouts et les promesses d'une marque.

Source : Manuela Soressi, 13/09/2021, Il Sole 24 Ore (extrait)