L’Italie va cependant à l'encontre de la tendance, selon le dernier rapport Tink : selon les gestionnaires financiers du pays, moins de 5 ans seront nécessaires. Un « optimisme », selon le rapport, dû à « la portée plus limitée des stratégies d'Open Banking sur ce marché (ainsi qu'en Espagne et en France), où l'accent est davantage mis sur des cas d'utilisation à court terme basés sur la conformité que sur des projets de transformation Open Banking à grande échelle ».

L'étude montre également qu'en Italie, la propension à l'Open Banking passe de 57 % en 2019 à 71 % en 2021, les dirigeants exploitant le potentiel commercial de ce dernier et reconnaissant son importance stratégique.

Bien que les infrastructures existantes et les défis technologiques puissent ralentir le rythme de la transformation générée par l'Open Banking, l'enquête montre que les institutions financières italiennes sont désireuses de profiter de ses avantages dès que possible.

Plus de trois cadres financiers italiens sur quatre (77 %) estiment que l'Open Banking a un effet révolutionnaire sur le secteur des services financiers, et le sentiment positif à l'égard de l'Open Banking continue de croître.

Source : 23/09/2021, CorCom (extrait)