On observe actuellement des éclaircies sur ce marché, les amateurs ayant recommencé à fouler les terrains. « Les clubs s'entraînent, jouent et achètent à nouveau » affirme Tobias Röschl, membre du conseil d'administration de Jako, un fabricant de vêtements de sport. D’après le média spécialisé SAZ Sport, ceci crée de nouveaux besoins de kits : maillots, shorts et chaussettes en tête de liste.

L’incertitude quant à savoir si les clubs ont les moyens financiers nécessaires pour acheter de nouveaux jeux de maillots après une saison sans spectateurs demeure, mais les acteurs se montrent confiants. Pour Tobias Röschl, il est en effet « difficile de savoir si finalement il y a plus ou moins d’argent disponible qu’avant ». Si, d'une part, des fonds ont été économisés grâce à l'annulation des matchs et des séances d'entraînement, d'autre part, il y a eu moins de sponsors et les cotisations des membres « ont disparu ». Tobias Röschl, tout comme Oliver Brüggen, porte-parole d’Adidas, observe néanmoins un effet positif sur les ventes depuis la rentrée et la reprise des sports collectifs amateurs. De même, Wolfram Mannherz, propriétaire et directeur général d'Erima, spécialisé dans les vêtements dédiés aux sports collectifs, se montre confiant, soulignant avec humour : « je dis parfois en plaisantant : les personnes qui n'ont pas pu s'entraîner pendant un an ont pris cinq kilos, il leur faut donc la taille supérieure en prêt-à-porter. Les enfants qui ont grandi ont aussi besoin de quelque chose de nouveau ».

Cette reprise pose néanmoins des défis logistiques, les distributeurs devant s’assurer d’avoir suffisamment d'articles en stock.

Et, à plus long terme, les acteurs restent optimistes mais s’interrogent quant aux évolutions sanitaires, craignant un « retour en arrière sur le plan des libertés » à l'automne.

Source : SAZ Sport, 14/09/2021, www.sazsport.de