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Le canton de Genève entendait ainsi favoriser la production suisse qui baisse depuis une vingtaine d’année alors que la consommation de vins étrangers reste stable. Les autorités genevoises soulignaient notamment que « la consommation de vins helvétiques est passée de 124 M de litres en 1994/1995 à 87 M de litres en 2017, alors que la part des vins étrangers en Suisse est restée stable, autour des 165 M de litres, durant la même période ».
Genève avançait aussi des arguments environnementaux.
Mais pour les élus du Conseil national, favoriser la production suisse serait plus intéressant que de « fermer les frontières » et permettrait aussi d’éviter des négociations auprès de l’organisation mondiale du Commerce. Si « les producteurs de vins suisses sont dans une situation difficile, aggravée par la fermeture des restaurants en 2020 en raison de la pandémie » il s’agit de les revaloriser auprès des consommateurs plutôt que de réduire la concurrence.
Source : ATS, 23/09/2021, Le Temps