Parallèlement à l'essor du commerce électronique pendant les mois de fermeture, le désir de tester réellement les nouveaux produits a également augmenté pour 55 % des Italiens, ainsi que leur volonté de voir un produit en magasin afin de confirmer son intention d’achat (36 % des Italiens) ou de parcourir les rayons à la recherche de nouveaux produits (34 %).

Ces chiffres sont issus de la dernière étude Cosmetica Italia, publiée à l’occasion de l’édition 2021 du salon OnBeauty by Cosmoprof à Bologne, le premier évènement en présentiel consacré à l’industrie cosmétique depuis le début de la crise sanitaire.

« Selon nos projections, le chiffre d'affaires en Italie augmentera de 6,7 % d'ici la fin de l'année et le chiffre d'affaires global du secteur de 6,2 % », a déclaré Gian Andrea Positano, responsable du centre de recherche Cosmetica Italia. « La demande des consommateurs en Italie en 2022 dépassera les niveaux pré-covid de 2019 et nous prévoyons une augmentation de la consommation intérieure de 4,1 % en 2022, qui atteindra 10,9 mds EUR. Le commerce en ligne, qui a connu une croissance de 42 %, a révolutionné le secteur, mais le numérique ne remplacera pas le commerce de détail ; au contraire, ils se complèteront de plus en plus ».

Après la baisse de la consommation en 2020, les six premiers mois de 2021 donnent des signes encourageants avec des hausses de la consommation sur plusieurs segments comme le maquillage pour les yeux (+12,2 %), les crèmes et les gels pour les mains (+9,3 %), les sérums pour le visage (+8 %), les bains de bouche (+4,7 %) ou encore les après-shampooings (+4,4 %).

Pour rappel, le chiffre d'affaires du secteur au niveau national s'élève à 10,6 Mds EUR, et à 33,2 Mds EUR si l'on considère l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement. Le secteur a ainsi l'ambition de redémarrer en se concentrant sur les trois impératifs de notre époque : l'internationalisation, la numérisation et la durabilité.

Source : Fashion Network, 10 septembre 2021