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À partir de 2023, début de leur période de concession, Google et Amazon se sont ainsi engagés à stocker toutes les données gouvernementales et de défense hébergées sur le territoire israélien uniquement.
L'appel d'offres Nimbus 2019 - proposé exclusivement à des géants technologiques non israéliens - est devenu le tournant décisif pour tout ce qui concerne la transition du marché israélien vers le cloud. Deux ans plus tard, il semble que les investissements dans les centres de données soient devenus une tendance immobilière de premier plan.
Le monde des affaires déplace son infrastructure informatique locale vers des serveurs distants (cloud), en raison de l'inefficacité économique du maintien du stockage, de la communication, du traitement graphique et de l'intelligence artificielle dans les locaux de l'entreprise. Le potentiel en Israël est d'autant plus grand que le pays est en retard - par rapport au reste du monde - dans sa migration vers le cloud. Seules 30 % des entreprises disposant d'infrastructures informatiques sur site ont franchi le pas.
Au cours des deux dernières années, les promoteurs immobiliers ont également découvert le marché. Les sociétés d'immobilier commercial les plus en vue en Israël ont déjà annoncé leur entrée dans le domaine : Azrieli, par l'acquisition de Compass Datacenters ; Red Sea Group en partenariat avec Server Farm Realty (SFR) d'Avner Papouchado ; Melisron en partenariat avec Chirisa Capital Management ; Gav-Yam (Bayside Land Corp.), qui prévoit de servir ses locataires par le biais de centres de données dans ses parcs industriels ; Amot Investments, qui prévoit de construire un centre de données dans le centre logistique de Tzrifin.
On estime que le taux de croissance par mètre carré de plancher de salle de serveurs est d'environ 2 000 % par an.
Cependant, même après la construction de ces multiples data centers, Israël aura encore beaucoup de chemin à parcourir pour déployer un réseau cloud opérationnel : bien que le ministère des Finances ait, au cours des derniers mois, vigoureusement encouragé les Ministères à migrer vers les cloud Google et Amazon, le contrôleur d'État affirme qu'une politique ordonnée en matière de nuage et une unification sous une seule autorité doivent encore être définies.
Source : Assaf GILEAD, 27/09/2021, Globes