Trois ans après la fusion Telecom-Cablevisión, qui a donné naissance au plus grand opérateur de télécommunications d'Argentine, la société a fait disparaître les marques Cablevisión, Fibertel et Fibercorp, qui servaient respectivement les marchés de la télévision payante, du haut débit et du haut débit d'entreprise. À leur place restera Personal, pour servir le haut débit dans ses versions fixe et mobile ; Flow sera la marque des services de télévision payante, Flow Flex pour le contenu vendu séparément de la connectivité ; et Telecom, qui, en plus d'être la marque ombrelle, servira également les services destinés aux entreprises.

Ainsi, la célèbre phrase de l'ancien ministre de la planification Julio de Vido, lorsqu'il a déclaré en 2010 que "Fibertel n'existe plus", s'est réalisée, mais par décision de l'entreprise et d'une agence gouvernementale. Dans le cadre de la fusion susmentionnée, une autre marque emblématique, Arnet, avec laquelle Telecom a commencé à fournir du haut débit via l'ADSL à la fin des années 1990, était déjà tombée en désuétude.

En parallèle, Supercanal Airlink, présente dans 14 provinces argentines, a changé de nom et s'appelle désormais Super. Dans un communiqué de presse, l'entreprise a annoncé ce changement d'image dans le cadre de sa transformation technologique, qui s'inscrit dans un plan d'investissement de 26 M EUR jusqu'en 2022.

L'opérateur de télévision payante et de haut débit a déclaré que les changements d'identité visuelle seront visibles progressivement dans les lieux où il est présent, parallèlement au renforcement des services. À cet égard, la société a déclaré que le décaissement annoncé lui permettra d'étendre la couverture Internet grâce au déploiement de nouvelles infrastructures et d'améliorer la stabilité des connexions.

Elle a également fait état d'améliorations dans son service de télévision par abonnement, plus précisément dans la grille TV et TV HD, en plus de la plateforme de contenu en ligne MIO, ainsi que dans les services à la clientèle. La société a changé de mains il y a trois ans, après avoir émergé au sein du conglomérat médiatique Grupo UNO, détenu par l'homme d'affaires Daniel Vila.

Source : Andrea Catalano, 06/10/2021, Telesemana