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Secteur Equipements et Solutions pour l'Agriculture et l'Agroalimentaire
Thématique Actualités du secteur
Le ministère de l’Agriculture et de la Pêche (MINAGRIP) a publié les chiffres de l’année agricole 2020.
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Le ministère de l’Agriculture et de la Pêche (MINAGRIP) a publié les chiffres de l’année agricole 2020. Les principales filières ont toutes enregistré une augmentation de leur production en termes de volume :

  • les céréales +5,6%
  • les tubercules +6,2%
  • les légumes ainsi que les fruits +5 %

D’après le ministère angolais de l’agriculture, l’Angola a produit 3,1 M T de céréales. Le maïs est la céréale la plus produite avec plus de 2,9 M T annuelles sur l’année 2020. La culture de cette céréale est principalement vivrière, avec 2,4 M T produites au travers de l’agriculture familiale, le reste étant produit par des entreprises agricoles à des fins commerciales.

Concernant les tubercules, plus de 11,8 M T ont été produites. Cela se répartit de la façon suivante :

  • manioc : plus de 9,6 M T
  • patate douce : 1,7 M T
  • pommes de terre : 480 000 T

Là aussi, cette filière est encore très vivrière, s’attachant à répondre aux besoins alimentaires d’une population en plein essor démographique. 

Dans la filière des légumes et oléagineux, plus de 606 700 T ont été produites sur une surface totale de 1 M ha. Les trois principales cultures sont le haricot, la cacahouète et le soja. Concernant les fruits, la production de banane est la plus importante suivie de celle d’agrumes, la production familiale étant responsable des 91% de la surface semée et de 82% de la production agricole. L’horticulture se développe également en Angola et les principales cultures sont l’ail, la tomate, l’oignon la carotte et le chou. Cette filière a représenté 2 M T en 2019-2020.

Le Ministère justifie ces excellents chiffres par l’efficacité des politiques publiques pour dynamiser le secteur agricole ainsi que la chute de la rente pétrolière et du cours du kwanzas, la monnaie nationale, qui forcent l’agriculture à se développer rapidement pour répondre aux besoins d’un pays qui n’a plus les moyens d’importer la majorité de sa nourriture pour nourrir sa population comme c’était le cas auparavant. Cependant, de nombreux entrepreneurs du secteur contredisent le discours officiel, en soulignant le manque d’appui financier de la part des banques ou de l’Etat.

 

Source : Martins Chambassoco, 08/10/2021, Expansao