Date de publication :
Cet été, sur les routes des environs de l’aéroport de Schiphol, un train de voitures a par exemple utilisé les informations de feux de circulation intelligents pour ajuster sa propre vitesse dans le cadre d’un projet pilote. Pour Jereon Olthof, commissaire adjoint à la mobilité et à l’accessibilité, « ce qui est unique dans cet essai, c'est que ce n'est pas le conducteur de la voiture qui précède qui réagit au feu rouge, mais les voitures elles-mêmes qui adaptent automatiquement leur vitesse ». Elles recourent pour cela aux informations fournies par les feux de signalisation intelligents. Selon Jereon Olthof, si « ce test prouve que l'automatisation des voitures a fait un pas en avant […] il faudra encore un certain temps avant que tous les feux de signalisation soient intelligents et que ces systèmes d'aide à la conduite soient disponibles dans les voitures ordinaires ».
Concrètement ce train de voitures était « connecté sans fil » et permettait aux véhicules de communiquer entre eux et avec les infrastructures. « Chaque voiture du train sait quand les voitures qui la précèdent ralentissent ou accélèrent. Grâce à un régulateur de vitesse spécial, la voiture réagit beaucoup plus vite à la voiture qui la précède que les personnes elles-mêmes. Le système est appelé régulateur de vitesse adaptatif coopératif » (CACC).
Ce projet pilote faisait suite à deux autres menés en 2018 et 2019 qui analysaient aussi les effets du CACC sur les routes de Hollande du Nord. Le projet de cet été montre que la technologie évolue « rapidement » et que « les voitures peuvent désormais adapter leur vitesse et ralentir aux feux rouges sans aucune intervention humaine » ce qui ne semblait « pas encore possible en 2018 ». Le projet s’intégrait dans le projet « Smart Mobility de TKI NL » qui implique les autorités publiques, des acteurs du marché et l’institut de recherche TNO.
Source : Communiqué de presse de la Province de Hollande du Nord, 08/10/2021, www.noord-holland.nl