Si les achats de biens ont connu une croissance de 31 % des ventes en 2020, celles des services sont en baisse de 47 % selon l’Observatoire de l’e-commerce B2C.

Cette baisse des services s’explique par le déclin des secteurs du tourisme et des transports, fortement impactés par la pandémie.

Selon Riccardo Mangiaracina, Responsable Scientifique de l’Observatoire du e-commerce B2C, les achats en ligne représentent plus de 30 Mds EUR en 2020. D’une part, les achats de biens progressent de 5,5 Mds EUR pour atteindre une valeur totale de 23,4 Mds EUR. De l’autre part, les achats de services baissent de 7,2 Mds EUR.

Les secteurs les plus traditionnels pour les achats en ligne augmentent de manière soutenue mais en-dessous des moyennes du marché. Le secteur de l’informatique et de l’électronique croît de 20 %, l’habillement de 22 % et le secteur éditorial de 18 %. Les segments émergents enregistrent de bons résultats avec des rythme de croissance plus élevés. Le marché alimentaire en particulier génère 2,7 Mds EUR, soit une augmentation de 70 %. La catégorie englobant la cosmétique, les produits pharmaceutiques ou encore les loisirs est aussi en hausse (+37 %.)

Pendant le confinement, l’utilisation du mobile pour les achats en ligne a continué à se développer. En valeur absolue, le m-commerce représente plus de 15 Mds EUR, soit 51 % des achats en ligne B2C.

Pour Roberto Liscia, Président de Netcomm, si la digitalisation des entreprises italiennes est encore en-dessous des moyennes européennes, ce moment de redéfinition des habitudes d’achat devrait servir à combler cet écart.

Source : Rédaction, 28/10/2020, ZeroUno (extrait)