À l'échelle mondiale, 6,7% des terres sont cultivées selon des méthodes d'agriculture biologique, avec une superficie totale de près de 500 000 hectares, soit plus du double par rapport aux dix dernières années. 

L'Italie est en première position pour la part des vignobles cultivés en agriculture biologique (19%), un marché en forte croissance mais qui reste encore un secteur de niche. L'Espagne et la France ont dépassé l'Italie en terme de superficies absolues, la France a même dépassé l'Allemagne et figure parmi les premiers pays consommateurs (20%). 

En 2019, on comptait 107 143 hectares de vignobles biologiques en Italie (+109% sur la décennie), soit le plus haut niveau en Europe. Le bio italien est un produit de haute qualité, ce qui permet au pays d'être l'un des premiers exportateurs européens et le second mondial. De plus, l'Italie compte le plus grand nombre de viticulteurs biologiques (18 000), pour qui, se consacrer à cette production est certes un défi, mais aussi une opportunité d’élargir leur clientèle tout en respectant les standards de la durabilité économique, environnementale et sociale.  

Le marché du bio a connu une croissance annuelle moyenne de 31% depuis l'approbation de la définition du vin bio en 2013. La majeure partie de la production est exportée, tandis que dans la grande distribution italienne, seules 4 bouteilles sur 100 sont biologiques, un phénomène qui souligne l'entrée tardive de ce type de produits dans ce circuit de distribution. Au niveau régional, la répartition des vignobles biologiques est relativement équilibrée :

• Nord : 22,8%
• Centre : 22,5%
• Sud : 25,5%
• Les Îles : 29,2%  

L'analyse des principaux indicateurs économiques montre la vivacité du secteur et son potentiel à contribuer à l'accélération du processus de transition écologique dans le système agroalimentaire italien. 

Source : Lorenzo TOSI, 26/09/2021, Vigne, Vini e Qualità