D'après l'institut marketing Yano, les ventes d’alimentation hors boutiques (VPC, e-commerce) ont progressé de 13,1% pour atteindre 4.3 trillions de JPY (33 Mds EUR).

Cette hausse concerne d'abord des produits de consommation courante et en stockage facile dans le contexte du Covid : riz, pates déshydratées, céréales, etc... Toutefois il y a aussi une demande pour des produits premium, notamment les spécialités régionales japonaises.

 Les circuits de e-commerce des produits alimentaires se décomposent en : 

- un peu moins de 40% par des sites de e-commerce ;

- 37,2% par des coopératives de consommateurs (le Japon est à l'origine des AMAP) ;

- 16,8% par les sites de vente directe des producteurs ;

- 3.9% par les net supers ;

- 2.4% par les sites des produits alimentaires naturels.

Il s'agit d'acteurs parfois assez spécifiques, mais cette dynamique e-commerce touche désormais les opérateurs conventionnels : les grands magasins japonais, par exemple, souhaitent développer leurs ventes en ligne avec leurs sites spécialisés et ont organisé la vente à domicile pendant la crise.

Bien que le Japon soit encore en retard sur le e-commerce alimentaire, tout indique que ce type de marketing va se développer de plus en plus dans les années à venir. 

Source : Japan Consuming - Octobre