La fintech britannique Revolut et l’allemande N26 sont les deux cas les plus emblématiques pour illustrer la « menace » des nouveaux entrants sur le marché espagnol. Respectivement valorisées à 28,6 Mds EUR et 9 Mds EUR, ces deux néo-banques dépassent certaines banques traditionnelles cotisant à l’IBEX 35. Réunies, les deux entités bancaires égalent la capitalisation de BBVA, la seconde banque du pays. La société Revolut dépasse également CaixaBank, bien que le groupe vienne de s'unir avec Bankia, dont la capitalisation s’élève à 20,14 Mds EUR.

En seulement 5 ans, Revolut a réussi à attirer 16 M de clients répartis dans 35 pays. Ignasi Giralt, Global Growth Marketing Manager de Revolut, a indiqué que bien que leur société innovait dans le domaine bancaire, il ne s’agissait pas de leur seul objectif, les finances personnelles des utilisateurs sont au cœur des préoccupations. La société prévoit de traverser l'Océan Atlantique et de se développer aux Etats Unis ainsi qu’en Amérique Latine.

Rodrigo Garcia de la Cruz, Président de l’AEFI (Association Espagnole des Fintech et Insurtech), a néanmoins souligné qu’il manquait un soutien institutionnel pour que ce secteur se développe davantage en Espagne. 

Source : Tania Rodriguez Cruybeek, 06/11/2021, La Información