De plus en plus d’Autrichiens utilisent les services d’online banking. Néanmoins, des craintes subsistent quant à la sécurité de ces solutions. Bank Austria a donc choisi de s’associer à l’entreprise autrichienne Authentic Vision pour développer une solution d’identification limitant les risques d’attaques de type phishing. Concrètement, les nouvelles cartes de banque de Bank Austria disposent d’une étiquette, « l’empreinte digitale holographique » du client. En la scannant, celui-ci peut s’identifier dans l'application. Cette étiquette ne peut être vérifiée qu'avec la carte physique. La photographier, comme avec un code QR, ne fonctionne pas, souligne Thomas Weiss, PDG d'Authentic Vision. « Il s'agit d'un élément d'identification supplémentaire en plus du mot de passe classique. Chaque fois qu'une personne s'inscrit pour la première fois à l'application ou qu'elle la charge sur un nouveau téléphone portable, elle doit désormais le faire. Il est donc beaucoup plus difficile pour les criminels d'accéder aux comptes, car ils ont besoin de la carte et des données d'accès des clients en même temps. Il est presque impossible que toutes ces conditions soient réunies » estime Marion Morales Albinana-Rosner, responsable de la stratégie, du numérique et des produits chez Bank Austria. L’idée est de rendre les attaques de phishing inefficaces, les identifiants et mots de passe seuls n’ayant aucun effet. Selon la banque, environ 500 000 clients ont déjà reçu cette nouvelle carte.

De son côté, l’assureur Uniqa entend recourir à l’intelligence artificielle (IA) pour accélérer ses processus à l'aide d’Omnius, une Insuretech dans laquelle Uniqa a investi environ 2 M EUR. Le « Digital Claim Handler » d'Omnius sera ainsi intégré dans le traitement des demandes d'indemnisation d'Uniqa. Basé sur l’IA, « l'outil apprendra de chaque cas et prendra finalement des décisions comme le ferait un conseiller » explique Wolf Gerlach, membre du conseil d'administration et COO d'Uniqa. 

Sources : Georg Haas, 01/10/2021, Trending Topics ; Bettina Pfluger, 21/10/2021, Der Standard