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Le Kenya a lancé une application pour signaler les cybercrimes, suite à l’augmentation des cybermenaces pendant la pandémie COVID-19. Selon la Kenyan Broadcasting Corporation (KBC), le media technique de service public du Kenya, l’application développée par la Communications Authority of Kenya (CAK) permettra aux agences gouvernementales, aux entreprises et aux particuliers de signaler les incidents de cybersécurité, de suivre l’état de la résolution du problème et de traiter les plaintes.
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Selon la Kenyan Broadcasting Corporation (KBC), le media technique de service public du Kenya, l’application développée par la Communications Authority of Kenya (CAK) permettra aux agences gouvernementales, aux entreprises et aux particuliers de signaler les incidents de cybersécurité, de suivre l’état de la résolution du problème et de traiter les plaintes.

S’exprimant lors du lancement de l’application mobile, la directrice générale de la CAK Mercy Wanjau a déclaré que l’augmentation des outils de travail à distance rendus nécessaires par la pandémie avait entrainé une augmentation des cyberattaques.

"Il y a eu une augmentation considérable des cybercrimes tels que les attaques de phishing, les violations de données, les fake news, la cyberintimidation, les ransomwares, la pornographie enfantine, la sextorsion, entre autres" a énoncé Ms Wanjau.

Ms Wanjau a également annoncé que la CAK miserait sur l'utilisation élevée du téléphone mobile au Kenya pour renforcer la cybersécurité axée sur les citoyens. Le nombre d'abonnements mobiles actifs au Kenya en décembre 2020 s'élevait à 61,4 M.

« L'application mobile permettra à la CAK d’œuvrer pour le Kenya Information and Communication Act (KE-CIRT/CC) en fournissant aux utilisateurs des informations sur leurs services, en particulier des retours en termes de cybersécurité, un accès plus facile aux guides de bonnes pratique, ainsi qu’un accès à des conseils en cybersécurité 24h/24. » a déclaré Ms Wanjau.

Source : Jerry Omondi, 19/06/2021, CGTN Africa