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Parallèlement, la demande d'électricité corrigée des variations saisonnières, c'est-à-dire corrigée des effets du calendrier et de la température, reste en augmentation, à +3,8 %.
En effet, l’enquête souligne que cette année le mois de juillet a été caractérisé par une température mensuelle moyenne supérieure d'environ 0,5°C à celle de juillet 2020 et par un jour de travail de moins (22 contre 23 l'année précédente).
Par ailleurs, au cours du mois en question, environ 85,5 % de la demande d'électricité a été satisfaite par la production nationale, tandis que le reste (14,5 %) provenait du solde de l'énergie échangée avec les pays étrangers. Plus précisément, la production intérieure nette (26,1 Mds de kWh) a enregistré une hausse de 0,3 % par rapport à juillet 2020.
Finalement, pour ce qui concerne les tendances des sept premiers mois de l’année, la demande d'électricité en Italie a augmenté de 7,3 % par rapport à la même période en 2020, mais a diminué de 2 % par rapport à 2019.
Plus précisément, si l’on analyse les différentes sources d'énergie, on peut constater une hausse de l'énergie éolienne (+44,9 %), de l'hydroélectricité (+6,7 %) et de la géothermie (+1,5 %). En revanche, les sources photovoltaïques (-7,8 %) et thermiques (-2,6 %) sont en baisse.
Quant à la balance des échanges commerciaux, la variation a été de +43,9 % sous l'effet combiné d'une augmentation des importations (+30,7 %) et d'une réduction des exportations (-50,8 %).
En conclusion, selon l’index IMCEI développé par Terna, qui examine et surveille la consommation industrielle d'environ 530 clients dits à « forte intensité énergétique », représentant tous les principaux secteurs de production connectés au réseau national de transport d'électricité, la consommation industrielle est revenue aux niveaux pré-covid.
Source : Marco VENTIMIGLIA, Elettrico Magazine, 10/09/2021 (extrait)