Nina Nowak, Chargée d’Innovation à GlobalData, précise que cette croissance digitale dans la beauté devrait continuer de manière stable (+4,1 % en valeur) pour atteindre un chiffre d’affaires de 2,45 Mds en 2025. Différents facteurs expliquent ce succès : 66 % des consommateurs mettent en avant la facilité de faire des achats en ligne ; 64 % apprécient le gain de temps ; 42 % disent que les tarifs sont plus concurrentiels et 41 % reconnaissent que les échanges sociaux limités sont le vrai avantage. Enfin, le choix et la variété des outils disponibles pour affiner la décision d’achat sont les critères retenus par 41 % des consommateurs de produits cosmétiques. 

Concernant la meilleure stratégie à adopter pour se développer sur le canal de e-commerce au Royaume-Uni, Nina Nowak conseille aux marques de beauté et de soins d’opter pour une approche multi-canal. Travailler directement sur le segment du B2C ou avec des plateformes multimarques, la souplesse reste à privilégier. Les derniers partenariats entre Sephora et Zalando ou encore The Hut Group et Cult Beauty confirment la pluralité des réseaux de distribution comme étant clé sur un marché mature et innovant comme le Royaume-Uni. 

Bien que la vente de cosmétiques dans les supermarchés reste prédominante (malgré une baisse de 5,6 % en 2020 à cause des restrictions et fermetures liées à la COVID-19), les e-tailers peuvent tirer leur épingle du jeu en se positionnant comme des experts de l’industrie de la beauté. En offrant des services personnalisés et une expérience premium aux consommateurs, les marques peuvent accroître leur visibilité et drainer un maximum de ventes en ligne. 

En conclusion, il apparaît primordial pour les sociétés du secteur de la beauté d’avoir des outils de marketing et de communication bien ficelés pour réussir sur le marché britannique, dynamique, novateur et à la pointe des tendances. 

Source : Kacey CULLINEY, 8 novembre 2021, Cosmetics Design Europe