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Un rapport de l’USDA a mis en avant l’évolution du recours au "H-2A Agricultural Guest Worker Program", qui permet aux agriculteurs américains d’embaucher de la main d’œuvre étrangère pour des contrats de courte durée.
La disponibilité de la main d’œuvre pose de plus en plus problème, certaines exploitations nécessitant beaucoup de main d’œuvre ont du mal à recruter, c’est pourquoi, pour remédier à ce problème, le nombre d’ouvriers sous H-2A ne cesse d’augmenter (de 79 000 en 2010 à 258 000 en 2019, soit +226%).
Cette croissance est particulièrement importante pour les exploitations de fruits et celles de légumes (respectivement 33% et 34% du total des participants H-2A), notamment pour les cultures de : melon, tomate, laitue, patate douce, concombre, oignon, poivron, pomme, myrtille, fraise, citron, cerise et pêche.
Les autres cultures ayant eu le plus recours au H-2A sont les grandes cultures (20% du total des H-2A) notamment celles du tabac, maïs et canne à sucre.
La plupart des employeurs paient les ouvriers H-2A au salaire minimum défini par le Department of Labor. Avec l’inflation, ce minimum a augmenté de 26% entre 2010 et 2019. La durée moyenne d’un contrat H-2A a baissé de 20% entre 2010 et 2019, passant de 6,7 mois à 5,3 mois.
Le recours au programme H-2A est le plus conséquent dans les États où la production de fruits et légumes est importante : Floride, Washington, Georgie, Californie et Michigan. Mais aussi la Caroline du Nord et le Kentucky, pour la culture du tabac, et Louisiane pour la culture de la canne à sucre. Le recours au programme H-2A est très variable selon l’Etat, les États du Sud-Est y ont recours de manière plus intense (nombre de H-2A sur le total des dépenses en main d’œuvre) qu’en Californie et au Texas.
Source : Marcelo Castillo, Skyler Simnitt, Gregory Astill, Travis Minor – 23/09/2021 – Vegetable Growers News