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On observe une professionnalisation de l’enseignement du sport à l’école. Par exemple, au cours de l'année scolaire 2020/2021, 44 % des écoles primaires employaient un enseignant dédié à cette matière pour l'éducation physique des plus jeunes classes (groupes 1-2). Dans les groupes 3 à 8, cette proportion était de 77 %. Ceci représente des augmentations respectives de 23 % et 59 % par rapport à l’année scolaire 2016/2017.
De même, le temps d'enseignement moyen prévu pour l'éducation physique dans le groupe 1-2 a légèrement augmenté. Il passe de 113 minutes par semaine en 2016/2017 à 119 minutes par semaine. Toutefois, cela varie beaucoup d'une école à l'autre. Ainsi, 27 % des écoles prévoient moins de 90 minutes par semaine, 27 % exactement 90 minutes et 45 % plus de 90 minutes.
Dans les classes de 3 à 8, le temps d'enseignement moyen prévu pour l'éducation physique est de 91 minutes par semaine, ce qui est stable par rapport aux années précédentes.
L’institut Mulier note davantage d'aide pour les enfants souffrant de déficiences motrices. A titre indicatif, plus de deux écoles sur cinq (44 %) offrent un soutien supplémentaire aux enfants souffrant d'une déficience motrice. C’est plus du double qu’en 2016/2017 (20 %).
En outre, les responsables scolaires semblent saisir l'importance de la stimulation de l'activité physique à l'école. Presque tous les chefs d'établissement (90 %) pensent que toutes les écoles devraient encourager d'autres formes d'activité physique en plus de l'éducation physique. Dans 73 % des écoles, il existe des possibilités hebdomadaires ou quotidiennes d'activité physique entre les cours.
Source : Communiqué de presse Institut Mulier, 04/11/2021, www.mulierinstituut.nl