D'ici la fin de l'année, le groupe Daimler séparera les activités liées aux véhicules utilitaires de celles liées aux voitures. L'objectif principal de la transaction est d'augmenter la valeur boursière des secteurs d'activité. Les deux entreprises seront vraisemblablement intégrées dans l'indice directeur Dax, élargi à 40 titres. Début octobre, les actionnaires avaient approuvé la scission. De même, en bourse, la scission du conglomérat en deux entreprises concentrées sur leurs segments respectifs « avait été applaudie » rappelle le média NTV. Les analystes ont en effet expliqué que l'activité poids lourds, « dont le rendement est souvent faible, allait probablement faire preuve de plus de discipline en matière de coûts et améliorer ses chiffres clés ».

Pour augmenter la rentabilité, le constructeur cherche à réduire ses coûts fixes. L'objectif de réduction de 15 % par rapport à 2019, devrait être atteint en 2023, soit deux ans plus tôt que prévu. A noter que « c'est surtout en Europe que les coûts doivent être réduits » et que « l’entreprise progresse dans ce domaine » selon la directrice régionale Karine Rädström.

Le constructeur a parallèlement rappelé son engagement pour une mobilité décarbonée. Il dit développer son offre de services et de véhicules à « propulsions sans émissions ». « Comme pour les moteurs de poids moyen, un partenariat est également envisagé pour les moteurs de poids lourd » fait savoir Daimler Truck. Il mise sur des véhicules utilitaires alimentés par des batteries électriques et des camions à pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène. Daimler est d’ailleurs engagé dans le consortium H2 Mobility qui « met en place un réseau de stations-service pour ces derniers en collaboration avec les groupes pétroliers Shell, BP et Total Energies ».

Source : NTV, 11/12/2021, www.n-tv.de