Les jeunes générations se considèrent comme des « mangeurs politisés » : leur alimentation est souvent l'expression de leur propre identité, y compris politique. Par rapport à l'ensemble de la population, les jeunes adultes se montrent ainsi plus attentifs à la réduction de leur consommation de viande, aux « aliments bio », « high-protein » ou « superfood ». D’ailleurs, dans le groupe d'âge des 15-29 ans, 10,3 % disent avoir une alimentation végétarienne, 2 % une alimentation végétalienne et 23,8 % une alimentation flexitarienne. Ils citent la protection du climat et la prévention de la souffrance animale comme principales raisons.

La politique du gouvernement fédéral soutient cette tendance en cherchant à promouvoir la réflexion des consommateurs quant à une alimentation saine, équilibrée et respectueuse de l’environnement. « Nous devons renforcer les connaissances des consommateurs en matière d'alimentation, car ils feront des choix alimentaires adaptés à leur situation de vie » a par exemple déclaré la ministre Julia Klöckner. Elle ajoute : « en fait, tout est très simple : si l'on veut du bio dans les champs, il faut acheter du bio. Celui qui veut lutter concrètement contre le changement climatique peut opter pour des aliments de saison ».

Source : Fruchthandel online, 19/11/2021, www.fruchthandel.de