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Ainsi, le canton de Vaud est « sensible à cette problématique » selon Jérémie Leuthold, Secrétaire général du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture et Chef de projet de l’éducation numérique. « Un éco-bilan est en cours d'élaboration. Il est clair que nous ne pourrons pas continuer à développer l'éducation numérique sans les réponses apportées par cette étude et sans une stratégie en adéquation avec ses conclusions » fait-il savoir. Cet éco-bilan pourra à l’avenir déterminer l’octroi de nouveaux crédits aux écoles dans le cadre de l’enseignement numérique.
Neuchâtel insiste sur la nécessité de développer l’esprit critique des élèves pour pouvoir tout de même accéder aux opportunités offertes par le numérique en matière d’environnement. Jean-Claud Marguet, chef du département enseignement obligatoire explique notamment : « intrinsèquement, l’introduction d’une solution numérique (l’usage d’un logiciel) peut aboutir potentiellement à une meilleure gestion des ressources et/ou des déchets et donc, par voie de conséquence, au développement de la durabilité. C’est donc le comportement social face au numérique qui détermine l’implication sur l’environnement et les ressources laissées aux générations futures ».
De son côté, le canton de Genève cherche à appliquer un principe de « sobriété numérique » bénéfique tant à l’environnement qu’à la santé des élèves selon le média Bluewin. Le secrétaire général adjoint chargé de communication du Département de l'instruction publique, de la formation et de la jeunesse Pierre-Antoine Preti, souligne aussi que la durée de vie des équipements numériques dans les écoles est volontairement rallongée pour réduire l’impact environnemental de l’enseignement numérique.
Source : Valérie Passello, 09/09/2021, Bluewin