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Le service économique de l’Ambassade de France en Allemagne (SER) rappelle que l’entreprise s’est retrouvée sous le feu des projecteurs en mars 2020, au début de la pandémie de Covid-19. En effet, l’un de ses abattoirs s’est révélé être « un foyer épidémique » et cette attention médiatique a aussi mis en lumière « les salaires et les conditions de vie misérables des travailleurs de l’entreprise ».
Si Clemens Tönnies jouit d’une assez mauvaise réputation (« élevage intensifs, viande à bas prix, exploitation des travailleurs et destruction de l’environnement »), il reconnaît « avoir fait des erreurs dans sa gestion des étables » et se dit même « en train de réduire la production de viande en Allemagne pour tenir compte des changements dans les habitudes alimentaires » selon le SER.
Le « baron de la viande » prône à ce titre « le bio » et ne s’oppose pas à un futur ministre fédéral de l’Agriculture issu du parti vert. Comme nombre d’autres acteurs du secteur allemand de la viande, il demande la mise en place rapide des recommandations de la commission Borchert sur la restructuration de l’élevage en Allemagne.
Cet entretien lui a aussi permis de souligner les difficultés de la filière porcine « depuis la peste porcine africaine et la fermeture du marché chinois ».
Source : Service économique de l’Ambassade de France en Allemagne, 12/11/2021, Berlin Agro n°39