39 % d’entre eux assurent manger moins de viande et de charcuterie. La plupart sont motivés par la protection animale (43 %), des questions de santé (39 %) ou la réduction de leur impact environnemental (28 %), un argument plus important pour les jeunes consommateurs. Chez les personnes âgées de 18 à 24 ans ce dernier argument est en effet le plus fort. Il convainc 38 % de cette classe d’âge contre 33 % pour la protection animale. En revanche, chez les personnes âgées de plus de 55 ans, l’argument climatique n’est une motivation que pour près d’un tiers. Dans l’ensemble, 14 % des consommateurs (et 19 % des 18 – 24 ans) considèrent les produits carnés trop chers.

Alors que nombre d’études avaient jusqu’ici souligné cette tendance chez les jeunes, l’étude Yougov montre que les consommateurs plus âgés réduisent eux aussi leur consommation de viande et charcuterie. Ainsi, 44 % des personnes âgées de plus de 55 ans disent avoir réduit leur consommation de viande et de charcuterie contre un tiers des personnes âgées de 18 à 24 ans ou 36 % des 25 – 34 ans.

Parmi les consommateurs achetant de la viande et/ou de la charcuterie, plus de 65 % prêtent attention à la qualité des produits lors de l’achat et 63 % vérifient leur fraicheur. Le goût est aussi un argument de poids. C’est seulement lorsque ces trois critères sont réunis que les consommateurs vont prêter attention à une production régionale, biologique ou à de meilleures conditions d’élevage. Les femmes ont néanmoins tendance à plus faire attention à ces critères. Elles vont alors privilégier des « conditions d’abattage non stressantes » à des certificats biologiques ou aux conditions d’élevage. A partir de 45 ans, hommes et femmes confondus, le prix devient progressivement un argument décisif.

Source : Heidrun Krost, 10/09/2021, Lebensmittelzeitung