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Dans le secteur des jouets, l’office fédéral de statistique observe une hausse d’1,1 % du prix sur un an. Certains segments sont particulièrement touchés à l’image des figurines (+12,1 % entre janvier et septembre), des jouets d’extérieurs et de sport (+10,1 %) ou des ensembles de construction (+5,9 %) note l’association suisse des jouets. Des pénuries sont en outre à prévoir pour les marques allemandes Tonies (liseuses pour enfants), Steiff (peluches) et pour le Danois Lego (jeux de construction), notamment du fait de problème d’approvisionnement en plastique. L’association se veut toutefois rassurante, estimant que la plupart des jouets seront disponibles sur le marché suisse. A noter que les peluches et les jouets d’exploration ont, eux, vu leurs prix baisser, respectivement de 4,4 % et 2,3 %.
Les livres pourraient aussi voir leur prix d’achat augmenter en raison de difficultés sur la filière bois.
Concernant l’électronique de divertissement, le journal Le Temps observe une hausse moyenne de 2,6 % du prix des consoles qui s’explique notamment par l’arrivée de nouvelles générations de consoles chez la plupart des acteurs du marché. La PlayStation 5 pourrait aussi se faire rare dans les rayons suisses en raison de la pénurie d’approvisionnement en semi-conducteurs.
Les articles de sports sont également concernés par ces évolutions à l’image des produits suisses Ortovox (sports d’hiver) ou de certain snowboards, fixations et chaussures qui ne peuvent pour certains plus être produits. Comme depuis plusieurs mois, le marché du vélo et de ses équipements, accessoires et pièces de rechange reste très tendu et certaines marques de chaussures de sport, comme le fabricant suisse ON, doivent faire face à des difficultés de production. De même, les Suisses risquent d’avoir du mal à trouver divers équipements de fitness.
Enfin, la demande en meubles et articles de décoration dépasse l’offre sur le marché suisse et « en raison de l’augmentation des prix du bois et de l’acier, presque tous les meubles sont plus chers qu’il y a six mois » écrit Galaxus. « Les meubles de maison ont par exemple augmenté de 6,5 % en un an. Tandis qu’équiper son jardin coûte « seulement » 3,7 % plus cher, pour la chambre à coucher, les prix ont connu une hausse de 7,1 % depuis octobre 2020 » complète Le Temps.
Sources : Mathilde Farine, Servan Peca, 18/11/2021, Le Temps ; Alex Hämmerli, 10/11/2021, Galaxus