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Début juin, Bitpanda a annoncé le lancement de la solution « White Label ». Grâce à celle-ci, fintechs et banques ont la possibilité de proposer à leurs clients des investissements fractionnés, au moyen d'une interface de programmation (API), dans des actifs numériques disponibles sur Bitpanda et portant l'image de leur propre marque. La fintech italienne Fabrick, ainsi que la start-up française Lydia ont été choisies.
Fondée en 2013, Lydia se considère comme une « super-app » pour les services financiers mobiles. Selon ses propres indications, plus d'un tiers des Français âgés de 18 à 35 ans utilisent l'application en France. Depuis sa création, elle a levé plus de 140 M EUR (160 M USD) auprès d'investisseurs tels que Tencent ou Accel. Ses fonctionnalités comprennent notamment la gestion de comptes courants et comptes joints, les crédits express, les virements instantanés ou les paiements mobiles. Contrairement à la majorité de ses concurrents, Lydia ne pratique pas le « zéro commission », mais prélève un pourcentage inférieur à 1 % à chaque transaction.
« Notre objectif est de repenser l'investissement en développant des produits financiers simples et accessibles à tous. C'est pourquoi nous sommes ravis de ce partenariat avec Lydia, qui nous permet d'offrir à leurs clients actuels une expérience d'investissement de pointe », commente Eric Demuth, cofondateur et co-CEO de Bitpanda.
De son côté, Cyril Chiche, CEO et cofondateur de Lydia, souhaite lui aussi ouvrir le monde de la finance : « notre objectif avec Lydia Trading est d'élargir l'accès aux actifs de placement et de les rendre accessibles à tous. Nos clients doivent pouvoir investir comme ils le souhaitent ; qu'ils soient simplement curieux, débutants ou experts déjà expérimentés. Nos utilisateurs peuvent choisir ce qui financera leur argent, contrairement au système bancaire traditionnel. Nous sommes les premiers sur le marché français à proposer une offre aussi large d'actifs numériques ».
Source : Dominik Meisinger, 22/11/2021, brutkasten ; Charlie Perreau, 22/11/2021, Les Echos