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Le fournisseur de produits réfractaires, également actif dans les activités de services, organise ses recherches autour du département APO & AI (Automated Process Optimization & Artificial Intelligence). A sa tête, Gregor Lammer a collaboré avec l’Université technique de Graz pour prédire la durée de vie des matériaux réfractaires « des semaines à l'avance ». Ce qui doit offrir au secteur des matériaux réfractaires et à ses clients « une marge de manœuvre considérable en termes de degré d'efficacité ».
Il s’agit d’augmenter la durée de vie des matériaux et d’augmenter la stabilité et de sécurité des processus « grâce à des cycles de maintenance mieux adaptés et à des coûts de formation raisonnables ».
En 2018, un projet pilote chez Voest Alpine à Linz et un premier prototype fonctionnel, pas encore basé sur le cloud, chez le fabricant d'acier brésilien Gerdau, ont marqué « un départ en fanfare ». Aujourd'hui, la technologie, qui repose sur un jumeau numérique des matériaux réfractaires, est utilisée dans 17 aciéries.
L’activité a bénéficié du contexte pandémique, celle-ci ayant « fait tomber les inhibitions quant au partage des données et à la confiance dans les outils numériques » selon Gregor Lammer.
Pour le partage des données, RHI Magnesita s’appuie sur la start-up Tributech. Son produit, baptisé DataSpace Kit, permet un échange « sélectif et traçable des données de processus entre le client et RHI ». La solution s’appuie sur la technologie blockchain et « offre ainsi la base pour des solutions d'apprentissage automatique critiques » selon Thomas Plank, CEO de Tributech.
Microsoft fournit en outre la plateforme cloud et la société Crayon développe avec RHI Magnesita des « plateformes d'apprentissage automatique sur mesure et évolutives ».
RHI, qui estime pouvoir proposer une solution « en quelques semaines » à un nouveau client, entend la développer dans de nouveaux secteurs comme les secteurs gaziers ou de la production de cuivre.
Source : Daniel Pohselt, 06/12/2021, Industrie Magazin