Date de publication :

Secteur Transition écologique
Pays concerné
Colombie
Thématique Réglementation et politique économique

Aujourd’hui, la Colombie dépend de l'hydroélectricité et de la production thermique au gaz ou au charbon pour couvrir plus de 95 % de sa demande en électricité.
Avec le soutien de la Banque mondiale et du Royaume-Uni, le gouvernement colombien souhaite tirer avantage du grand potentiel en énergie éolienne offshore, notamment dans les eaux peu profondes de la mer des  Caraïbes au large des côtes des départements Atlantico, Magdalena et la Guajira, et prépare actuellement la feuille de route pour le développement de parcs éoliens offshore dans le pays: elle sera publiée au premier trimestre 2022 pour commentaires.

L'intention du ministère des Mines et de l'Énergie, ainsi que de l'Upme (Unité de planification minero-énergétique), est de développer des sources d'énergie propre, afin de les intégrer dans le Système National Interconnecté (SIN).

Avantages à produire de l’énergie off-shore dans cette région :
- Au large, les courants d'air sont plus importants qu’à terre (en raison de l’absence d’obstacles), de l’ordre d'un mètre par seconde (1 m/s) générant par conséquent un courant à plus fort ampérage.

- Du fait de leur localisation à proximité des centres urbains, l'énergie atteindra davantage de personnes.

Inconvénients :
- Les coûts d'investissement et de maintenance sont plus élevés que ceux d'une centrale éolienne installée à terre, sans compter le processus d'obtention du permis environnemental.


Selon le ministère des Mines et de l'Énergie, les sociétés danoises Orsted et Copenhagen Infrastructure Partners ont manifesté leur intérêt pour le développement conjoint de projets éoliens offshore dans la zone. Par ailleurs, des études préliminaires menées en collaboration avec l'agence danoise Energistyrelsen concluent que la Colombie a le potentiel d'installer une capacité éolienne offshore de 37 GW.

Sources : Portafolio, BN Americas