Tout d’abord, ils ont souligné le rôle clé du lait en Suisse, au côté des alternatives végétales. Urs Niggli (Groupe Emmi) a par exemple « fait comprendre que, du point de vue d'une utilisation durable du sol axée sur la sécurité alimentaire, la production d'avoine en Suisse atteint ses limites. Il est clair que la vache laitière occupe une position irremplaçable en Suisse et que la production laitière y est adaptée aux conditions locales. Toutefois, les producteurs de lait doivent également faire leurs devoirs et produire du lait suisse avec un maximum de fourrages grossiers indigènes, des races de vaches adaptées aux conditions topographiques et des producteurs formés professionnellement » cite le communiqué de presse de la fédération Swissmilk.

Ensuite, le forum a été l’occasion de rappeler la priorité accordée à l’impact environnemental et aux enjeux de durabilité. Pour la fédération, il s’agit d’une tendance de fond pour laquelle les consommateurs suisses se montrent d’ailleurs prêts à payer plus.

Enfin, selon la députée Prisca Birrer-Heimo, il s’agit de « créer de la clarté pour les consommateurs ». Swissmilk explique : « les stratégies de commercialisation des transformateurs de lait et du commerce de détail avec leurs nombreux labels n'y contribuent pas, au contraire, ils les embrouillent. Pour le lait également, elle souhaite moins de labels, mais avec des critères clairs et un contrôle indépendant comme base de la confiance des consommateurs. Si l'on y parvient, les recettes supplémentaires profiteront également aux producteurs et les consommateurs seront prêts à payer un prix plus élevé ».

Source : Communiqué de presse Swissmilk, 01/12/2021, www.swissmilk.ch