Pendant le CyberMonday, début novembre, les ventes dans la catégorie cosmétiques ont été parmi celles qui ont connu la plus forte croissance. Cette industrie, caractérisée par la vente par catalogue et par l'intermédiaire de pharmacies ou de détaillants, s'est lancée dans le commerce électronique pour atteindre ses clients, en misant sur la multiplicité des canaux mais en maintenant une stratégie intégrée.

Selon la Chambre argentine du commerce électronique, les entreprises du secteur ont enregistré un grand nombre d'unités vendues, par rapport à l'édition de l'année dernière. Cela s'explique en partie par le fait qu'il s'agit de l'une des catégories dont le pourcentage moyen de remise était le plus élevé, soit 31%. Mais c'est aussi un signe des changements auxquels est confronté le secteur et de son adaptation rapide aux nouvelles habitudes de consommation.

A cet égard, l'ACCE a fait remarquer que plus de 100 marques dans la catégorie beauté et cosmétiques ont participé à l’action avec une forte représentation dans la nouvelle section Live Shopping. Ce nouveau format de vente, qui connaît un grand succès en Asie, consiste à une expérience de streaming, dans laquelle le public peut voir le produit sous différents angles, poser des questions en direct et effectuer l'achat en ligne à ce moment précis.

L'arrivée de la pandémie et les mesures d'isolement social ont mis en échec les modèles économiques de multiples industries, et l'industrie cosmétique n'a pas fait exception. Les marques qui ont mis en œuvre le modèle historique de vente directe par catalogue ont dû se tourner vers le canal numérique.

Cependant, cette reconversion avait déjà commencé : les vendeuses qui avaient l'habitude de frapper aux portes dans tout le quartier, ont commencé il y a quelques années à ouvrir des profils Instagram pour atteindre plus de clients de manière plus efficace, mais sans perdre l'essence du contact personnel. Avec la numérisation des catalogues et la vente en ligne, il n'y a plus de limites géographiques pour les vendeurs, qui n'ont plus besoin de faire du porte-à-porte, ce qui leur a permis d'étendre leur rayon d'action et d'optimiser leur temps.

Source : Juan Carlos Arguello, 01 décembre 2021, Economis