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Le consortium Sehaty a organisé mercredi dernier une séance plénière de l’Atelier national de clôture et d’échange de bonnes pratiques en santé.
Un champ d’action sur lequel la société civile et le tissu associatif public œuvrent en permanence pour l’amélioration de la qualité et l’accessibilité des services de santé de première ligne en Tunisie. Ainsi, Sehaty s’inscrit dans le cadre du programme d’appui au secteur de la santé «Essaha Aziza» mené par le ministère de la Santé et soutenu par l’Union européenne.
Démocratie sanitaire
Le projet est développé par Médecins du monde Belgique et ses partenaires Coopération pour le développement des pays émergents (Cospe), Mouraqiboun et la Fondation Centre de recherche et de coopération pour le développement (Cideal). Il couvre 13 gouvernorats pour permettre une amélioration de l'état de santé de la population.
L’atelier a synthétisé les réalisations du projet sanitaire au cours des trois années de sa mise en œuvre, ainsi que les bonnes pratiques et les leçons apprises à travers la mise en place d’actions en étroite collaboration avec un large éventail de partenaires institutionnels, privés et de la société civile.
Améliorer l’accès à la santé de proximité
Le projet Sehaty, par son ampleur, a suscité l’intérêt d’un grand nombre d’acteurs de la société civile. L’équipe du projet a reçu un total de 248 candidatures pour le financement du projet, ce qui souligne la volonté et l’engagement de la société civile à intervenir pour améliorer l’accès à la santé des populations locales. En effet, dans le cadre de Sehaty, 46 projets et 101 associations, au total, ont pu bénéficier d’un appui technique et financier pour la mise en œuvre de projets visant à améliorer l’accès à la santé, notamment la santé des groupes les plus vulnérables. Sehaty a également adopté une approche participative qui s’est traduite par la mise en place d’une série de «dialogues multi-acteurs», dans l’objectif d’identifier les besoins des populations locales en matière de santé. Le lancement de ces dialogues a nécessité, au niveau des 13 zones d’intervention, plus de 350 responsables et/ou partenaires institutionnels locaux, régionaux, privés, publics et membres de la société civile, en plus du personnel soignant des structures sanitaires et celui de la médecine scolaire.
(Source: la presse, 10/12/21)