Le directeur a d’abord rappelé la position de leader sur le marché de Thales Alenia Space, basée à Turin et ayant construit plus de la moitié des modules de la station spatiale internationale.

Il a également mis en avant l'importance que représente la question réglementaire pour le développement de l'industrie aérospatiale en Italie, il a ainsi déclaré à ce sujet: "Ce domaine sort de la dimension purement technologique et stimule le développement d’une nouvelle économie, composée de services et d’applications. Au niveau européen, nous faisons partie du petit groupe de ceux qui dirigent. Mais nous avons besoin de nouvelles règles, les traités internationaux doivent être mis à jour avec les dernières technologies".

Concernant le positionnement de l’Italie sur le marché européen, le pays fait partie des leaders, notamment en matière de radar et d’exploration, grâce à la participation active au sein de plusieurs projets sur la Lune et Mars. L’Italie occupe ainsi une place de première importance dans l’économie spatiale.

Aujourd’hui, cette Space Economy représente 2 Mds EUR et emploie environ 7 000 employés. Ces chiffres sont en constante augmentation, et rien que pour Thales Alenia Space, leurs effectifs devraient être en hausse de +10 % à la fin 2022.

Autre projet de taille sur le territoire national, la « Città dell’Aerospazio » est le résultat d’un écosystème composé d’universités, de grandes entreprises et d’un ensemble de PME de plus en plus spécialisées. Ce nouvel écosystème est un élément essentiel pour la bonne exploitation des leviers apportés par le plan de relance du gouvernement (PNRR). Cette « Città » ou « Ville » permettra ainsi de rassembler au sein d’un lieu unique les entreprises du secteur, les start-up innovantes et les institutions de formation et de recherche.

Source : Stefano PAROLA, 12/12/2021, La Repubblica (extrait)