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De 2014 à 2019, les plus de 65 ans bénéficiant d’une aide à domicile sont passés d’environs 250 000 à plus de 390 000 (une augmentation de 25 000 par an), ce qui représente 2,83 % des 14 M de personnes âgées résidant en Italie. En 2020, cette tendance a commencé à régresser, arrivant à peine à 385 000 personnes, soit 2,7 % des plus de 65 ans et 4,5 % des plus de 75 ans.
Globalement, la situation est très éloignée de l’objectif de 10 % fixé par le PNRR (Plan de relance italien), à atteindre d’ici 2026 pour être en adéquation avec les bonnes pratiques européennes. C’est l’enquête “Long-term care in Italia: verso una rinascita ?” menée par Davide Vetraino pour Italia Longeva en collaboration avec la Direction Générale de la Programmation Sanitaire qui a mis en avant cette situation.
Le président d’Italia Longeva, Roberto Bernabei, affirme : « Les personnes âgées en perte d'autonomie sont doublement victimes de la pandémie, qui a mis un terme à la tendance, certes timide mais croissante, à l'expansion progressive des soins de longue durée dans notre pays, mais qui est loin de répondre aux besoins réels de la population âgée en matière de soins, avec des différences régionales importantes. […] Il est temps de normaliser le système, en s'inspirant des meilleures normes d'évaluation des besoins pour permettre la meilleure gestion clinique assistée par la technologie la plus moderne ».
Le PNRR prévoit également l’introduction de « Maisons de Communauté » sur le modèle Hub & Spoke et d’hôpitaux communautaires comme centres intermédiaires. La mise en place de processus rationnels et efficaces et d’intervention sociales et sanitaires devraient permettre de créer un système de soins facilement accessible et d'éviter que les patients ne se " perdent " dans la multitude de contacts.
Source : Altraetà (extrait), 23/11/2021