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Si l’on pense immédiatement à Sport, le robot à quatre pattes de la société américaine Boston Dynamics, l’Institut Italien de Technologie (IIT) a également développé un robot semblable, HyQ, dans son laboratoire Dynamic Legged Systems, où Luca Clemente a étudié durant plusieurs mois.
Le jeune diplômé a travaillé pendant six mois, et explique que « les robots quadrupèdes sont imaginés pour se déplacer sur des terrains accidentés, pour remplacer l’homme dans des situations dangereuses et dans des scénarios instables, par exemple après un tremblement de terre ou un éboulement, mais aussi éventuellement dans le cadre des explorations spatiales. Dans des situations de ce type, il est plus pratique d’utiliser des machines plutôt que des personnes ».
HyQ se déplaçait à l’origine grâce à un algorithme de sélection des points d’appui en fonction de la typologie de terrain (présence de roches, de marches, etc.). Le travail de l’équipe de l’IIT s’est concentré sur le développement d’un algorithme qui « ne considère pas seulement la position du pied dans l'espace, mais ajoute une partie dynamique d'évaluation des forces, des accélérations et de la stabilité dans le temps ».
La difficulté se trouve dans le grand nombre de modèles dynamiques à évaluer pour simuler correctement les configurations qui apparaissent lorsque le robot lève une patte. La recherche se place dans une tendance qui utilise de plus en plus les systèmes de simulation basés sur l’IA. Une des conséquences de ce type d’approche est l’adoption par les machines d’une locomotion semblable à celle des animaux.
Malgré tout, les simulations ne parviennent pas à tenir compte entièrement de la complexité du monde réel et, une fois sur le terrain, les robots se révèlent ne pas être des modèles complets. Il faut donc continuer les simulations et les expérimentations sur le terrain, tandis que les premières applications sont déjà utilisées dans des contextes productifs moins complexes.
Source : Riccardo OLDANI, 25/11/2021, Il Sole 24 Ore (extrait)