Date de publication :

Secteur Tech et Services
Pays concerné
Italie
Thématique Actualités du secteur
Les technologies FinTech se propagent de plus en plus dans le monde de la finance italien. La 3ème enquête conduite par la Banca d’Italia montre ainsi que les dépenses 2021-2022 dans l’innovation des services bancaires atteignent 530 M EUR (contre 456 M EUR pour les deux années précédentes).
Image info sectorielle

59 groupes bancaires et 53 banques ont été impliqués dans l’enquête, ainsi que 51 intermédiaires non bancaires. 

Le nombre d’intermédiaires investisseurs a augmenté, passant de 77 à 96, tout comme le nombre de projets, passant de 267 à 329. A partir de 2023, ces projets représenteront 281 M EUR d’investissements supplémentaires. Les investissements ont pu être ralentis par des facteurs économiques ou technologiques : la demande attendue insuffisante de produits et services générés par les investissements, le coût financier ou le recrutement de personnel d’un côté ; de l’autre la faible interopérabilité des anciens et des nouveaux systèmes et la complexité du contrôle des risques et de la sécurité informatique. 

Les dépenses d’investissement concernent peu d’intermédiaires, mais le contexte reste diversifié et en évolution : parmi les 10 premiers investisseurs, des banques de petite ou moyenne dimension, et des intermédiaires non bancaires du monde du crédit. Certains investisseurs ont développé un modèle qui prévoit la participation directe dans des entreprises de FinTech, qui atteint 204 M EUR pour 28 intermédiaires. La plupart des projets sont le fruit de collaborations avec des sociétés ou institutions tierces : 330 partenariats ont été signalés par l’étude et concernent 199 entreprises. 

Les projets dans le monde du paiement digital sont les plus nombreux, suivis par des projets d’innovation sur les thèmes de business operations et de gouvernance. Le poids des investissements en interfaces applicatives est également important, et représente 58 % des dépenses. Certains projets s’appuient également sur la biométrie, la "Robot process automation", l’Intelligence Artificielle et le Machine Learning pour les processus de vérification à distance de la lutte contre le blanchiment d'argent, ainsi que pour atténuer les risques opérationnels. Les consommateurs sont en effet en attente d’une amélioration de leur customer experience. 

 

Source : Patrizia LICATA, 22/11/2021, Corcom (extrait)