La stratégie de l’Etat algérien est entre autres de miser sur l’agriculture saharienne. Il est important de rappeler que le désert algérien représente 2 millions de km² et qu’il couvre donc près de 90 % de la superficie totale du pays (2 381 471 km²).

En ce sens, des mesures sont prises pour encourager les investisseurs du secteur à s’implanter dans les régions du Sud algérien. Au programme : salons, forums et débats ; l’objectif étant de rehausser l’attractivité de la région en appuyant financièrement les jeunes porteurs de projets afin qu’ils puissent les concrétiser.

Un Office chargé du développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS) a été mis en place durant l’année 2021, dans la perspective d’assurer la sécurité alimentaire, notamment en matière de cultures stratégiques intensives (céréaliculture, aliments de bétail, maïsiculture, etc.) et d’encourager l’investissement.

Pas moins de 78 000 hectares ont été attribués dans le Grand-Sud depuis la création de cet office. L’ODAS a également pour objectif d’accompagner les investisseurs, non seulement pour l’acquisition du foncier agricole mais aussi pour l’accroissement de la production agricole classée "stratégique", par le suivi des itinéraires techniques d'optimisation du processus de production et d’économie/rationalisation de l’eau, ainsi que la transformation agro-industrielle.

L’agriculture est, à l’instar des industries agroalimentaires et depuis la chute des cours du pétrole (2014), classée stratégique et prioritaire parmi les secteurs les plus importants à (re)lancer afin de diminuer la dépendance aux hydrocarbures, le président de la République incite le ministère de l’Agriculture à créer des instituts spécialisés dans le sud et de privilégier le recours à la coopération avec les partenaires étrangers qui ont de l’expérience dans le domaine et qui apporteraient les équipements nécessaires.

Source : 01/01/2022, El Moudjahid