Compte tenu des multiples problèmes auxquels ils sont aujourd’hui confrontés (crise sanitaire, peste porcine africaine, évolution du règlement sur l’élevage notamment) et au regard de l'attitude toujours plus critique de la population, de nombreux éleveurs porcins sont prêts à faire évoluer les modes d’élevage en Allemagne.

Ils s’identifient de plus en plus avec les propositions de la commission Borchert d’après le média spécialisé Top Agrar. Initiée par la ministre fédérale de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julia Klöckner, en 2019, la commission réunit divers experts du secteur, des mondes politiques et scientifiques. Ces derniers proposent une restructuration radicale de l'élevage dans un délai de 20 ans selon les valeurs suivantes : « moins de quantité, plus de qualité, moins de caillebotis, plus de paille et de stimuli climatiques extérieurs ». La commission souligne toutefois que les coûts induits par cette transition doivent être supportés par l’ensemble de la société allemande.

2021 permettra donc de dire si le gouvernement fédéral souhaite s’engager dans cette voie et soutenir financièrement de nouvelles solutions pour l’élevage avant les élections d’automne.

Source : Top Agrar, 01/2020, www.topagrar.com