Date de publication :

Secteur Santé
Pays concerné
Suède
Thématique Actualités du secteur
En 2015, la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé le premier médicament fabriqué en 3D au monde, Spritam. C'est un médicament contre l'épilepsie, qui est imprimé couche par couche, à échelle industrielle. A Uppsala, en Suède, une nouvelle technologie est développée grâce à des imprimantes 3D de la taille d’une cafetière ordinaire. Dans quelques années, des médicaments en 3D pourront ainsi être prescripts pour les enfants dans les hôpitaux en Suède. L’objectif à long terme est de permettre aux familles d’avoir leurs propres imprimantes 3D à domicile.
Image info sectorielle

Un projet de recherche est en cours depuis plusieurs années dans le département pharmaceutique de l'université d'Uppsala (dans la région de Stockholm), dont l'objectif est de mettre en place un centre de test d'imprimantes 3D à l'Hôpital universitaire pour enfants d'Uppsala dès 2025.

Selon la directrice de recherche Christel Bergström, l'ambition est de pouvoir fabriquer sur place des médicaments à dose adaptée pour les enfants gravement malades atteints de cancer ou de maladies neurologiques. Dès 2030, des imprimantes 3D seront disponibles dans les foyers de ces enfants gravement malades.

D’après la chercheuse, les avantages de l'impression 3D de médicaments sont nombreux : ils permettent d'ajuster le dosage et la concentration des médicaments, de choisir la taille de la pilule, mais aussi la couleur ou même le goût. L’idée est de rendre le médicament plus ludique pour l’enfant, qui peut être plus facilement attiré par des comprimés colorés ou avec un goût de fraise ou de chocolat.

Cette nouvelle technologie permettant une dose individualisée devrait éviter une moindre perte de médicament (le comprimé étant habituellement écrasé et le reste jeté) et comporte ainsi un avantage environnemental. Enfin, un médicament imprimé en 3D « à la demande » permet une meilleure durée de conservation étant donné qu’il ne nécessite ni emballage ni distribution.

À suivre…

Jenny Stiernstedt, 18/01/2022, Dagens Industri