Dans l'objectif de mettre fin à la trop grande dépendance des pays-fournisseurs voisins et de l'Europe, la PONADEPA vise la sécurité alimentaire et la souveraineté alimentaires du pays. Cette politique se focalise sur l'amélioration de la gouvernance du secteur, l'amélioration de la productivité et de la compétitivité des filière animales et halieutiques respectueuses de l'environnement, et l'amélioration des moyens d'existence des acteurs.

D'un coût total de 1,5Mds EUR sur la période 2022-2026, elle concerne cinq secteurs stratégiques d'intervention ayant pout but d'optimiser la production sur toute la chaîne aquaculture, production bovine, ovine, laitière, porcine, de volailles et d'œufs, avec pour ambition une augmentation très conséquente de la production totale. Ainsi, en 2019, la production ovine était de 14 000 T : l'objectif dans le cadre de la PONADEPA est d'aller jusqu'à 24 000 T d'ici 2026. Idem pour la production volaille, qui en 2019 s'élevait à 54 000 T, et vise désormais 130 000 T d'ici 2026 afin de passer de 2,2kg/an/habitant à 4,3kg/an/habitant.  

La PONADEPA permettra la création de 700 000 emplois directs et 1 500 000 emplois indirects pour la jeunesse mettant l'accent en particulier sur l'amélioration de la couverture des besoins animaux et halieutiques par la production nationale et la création d'opportunités. Ces sujets seront à l'ordre du jour du SARA 2022.

Source : Fraternité Matin, le 21/01/2022