Les critères inhérents au label ont été réfléchis par un groupe de travail composé de représentants du paysage cinématographique et médiatique, tant public que privé. Les exigences écologiques minimales ont été développées en collaboration avec un expert en développement durable et des scientifiques. Les chaînes, les sociétés de production et les promoteurs peuvent s'engager volontairement à respecter ces normes. Elles prévoient par exemple que la production opte pour les voyages en train, un approvisionnement en électricité verte ou des éclairages LED. En plus d'un mode de production durable, les candidats au label doivent faire appel à un coach environnemental, calculer leur impact environnemental et présenter un rapport de responsabilité. A la tête du groupe de travail, Carl Bergengruen, justifie le projet en prenant l'exemple suivant : « une production de 'Tatort' [série policière allemande culte] consomme environ 140 tonnes de dioxyde de carbone. Quelques Allemands sont employés pendant toute une année pour consommer autant de dioxyde de carbone ».

Source : Der Standard, 22/10/21, www.derstandard.at