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Le métier de vigneron est un métier transversal et particulièrement diversifié. Autant sur l’analyse et l’entretien des sols, le processus de vinification, que l’étape de commercialisation et de vente du produit.
Les analyses laboratoires commencent avant même la plantation afin de mesurer la favorabilité des sols. Leur réserve en éléments nutritifs, leur réserve utile d’eau, leur pH, leur exposition ou encore leur capacité de drainage sont autant s’éléments à mesurer et où les analyses scientifiques s’avèrent déterminantes.
De la même façon, les raisins sont analysés en laboratoire dès la vendange, notamment au niveau de leur teneur en sucre et de leur acidité. Ces éléments vont permettre d’estimer la date de vendange ou encore le type de vinification.
Ensuite, tout le suivi de la fermentation alcoolique jusqu’à la mise en bouteille s’effectue également en laboratoire. Cela se fait en mesurant en permanence la densité du moût et la densité en sucres résiduels afin d’évaluer la fin de la fermentation. L’ultime étape avant la mise en bouteille est la pratique de l’élevage des vins, permettant d’éliminer les levures en suspension afin de vérifier que le vin ne tourne pas vinaigre.
Pour conclure, autrefois un métier de terrain, le métier de vigneron en Belgique a connu un processus de scientifisation considérable. Afin d’affronter les enjeux modernes et globalisés du monde du vin, un vigneron doit avoir recours à l’analyse en laboratoire. Ces analyses demandent des connaissances en chimie analytique, microbiologie ou encore en réactions enzymatiques sans mentionner toutes les techniques d’analyse en laboratoire. C’est ainsi un domaine qui demande de plus en plus de diversification afin de répondre au mieux aux défis actuels de la viticulture.
Source : Le Sillon Belge, 11/01/2022
*Cette brève a été rédigée par la CCI France-Belgique