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Pendant la crise du Covid-19, l'approvisionnement en vins importés a été compliqué.
"La question du fret logistique est un gros problème, avec toute la crise post-pandémique en Asie, notamment en Chine, avec toutes les exigences d'exportation aux États-Unis, tous les bateaux, les ports et les conteneurs ont été dépassés. Une grande partie des transporteurs ont rerouté des navires et des conteneurs de l'Europe vers l'Asie en raison du coût. "Pour nous, le coût du transport maritime a augmenté de plus de 320%, c’est une augmentation plus importante que n’importe quel autre poste de dépense. De plus, on subit de pénurie de verre, de carton et d'aluminium", a commenté Antonio Mezher Rage, directeur général de Importaciones y Distribuciones Internacionales (IDI).
Il a expliqué qu'en plus des problèmes logistiques, la récolte de cette année était inférieure de 25% en raison d’incidents climatiques.
" Il y aura inévitablement une augmentation des prix du vin d'ici 2022. Il est impossible de soutenir les augmentations de prix des intrants, l'inflation au Mexique (7,45% juste en 2021 du jamais vu depuis 20 ans au mexique) et aux États-Unis, sans compter que le taux de change peso-dollar a subi des pressions, tout cela a des répercussions sur le prix final du vin", a déclaré Mezher Rage, un professionnel de vin avec plus de 20 ans d’expérience sur le marché mexicain. (paragraphe à revoir)
" D'ici cinq à sept ans, on s'attend à ce que la consommation de vin par habitant double, pour attendre le niveau de 2l par an, ce qui fait de la filière vins une filière très dynamique au Mexique", a déclaré Mezher Rage, qui dirige IDI.
"Le dynamisme démographique du Mexique, avec une importante population de jeunes qui atteignent l’âge adulte, est énorme. Des millions de jeunes Mexicains qui avaient l'habitude de boire des sodas ou de la bière, commencent à boire du vin. Cette situation démographique profite à la consommation de vin et c'est une tendance qui va perdurer dans les années à venir", ajoute Mezher Rage.
Source : Patricia Ortega, El Economista, 24/01/2021