Le ministère des Affaires économiques avait fixé un objectif de 20 % d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique en 2025, dont 200 MW devaient être issus de la géothermie.

En raison de l’absence d’une loi spécifique encadrant le développement de la géothermie et de la complexité des procédures impliquant différentes réglementations comme le « Soil and water Conservation Act », « Hot Spring Act», « The Indigenous Peoples Basic Law» , etc., l'’exploitation pourrait prendre des années. La plateforme Geothermal Exploration System créée par le ministère des Affaires économique en 2021 donne l’accès aux développeurs à des informations géothermiques de l'île. Ceux-ci devront investir davantage de moyens financiers et techniques avant de confirmer qu’un site choisi est exploitable. Par ailleurs, les coûts d’installation et d’entretien pour protéger les puits géothermiques sont élevés, ce qui signifie un retour sur investissement lent. Le risque financier est si important que la subvention du gouvernement n’a pas réussi à encourager plus d’investisseurs.

En 2021, la capacité installée totale des 23 projets en cours n’est que de 50 MW, dont les délais de mise en production ne sont pas déterminés. Afin d’approcher l’objectif et attirer plus de développeurs investissant dans l’exploitation de l’énergie géothermique, le ministère des Affaires économiques a publié une loi préliminaire intitulée « Feed-in Tariffs and the Calculation Formula for the Electricity Generated by the Renewable Energy Power Generation Equipement of 2022 », qui pourrait générer des bénéficies aux investisseurs et inciter des investissements. En outre, la vente de T-REC (Renewable Energy Certificate) et la signature desCPPA (Corporate Power Purchase agreement) représentent des sources de revenus alternatives pour les investisseurs.

« Source : SUN Wen-Lin, 28/01/2022, Environmental Information Center, https://e-info.org.tw/node/233242  »