Date de publication :

Secteur Vins, spiritueux, bières, cidres
Pays concerné
Corée du Sud, République
Thématique Réglementation et politique économique
Nouvelle note administrative de La Commission du Commerce Equitable coréenne concernant l’insuffisance d’information pour les boissons alcoolisées.
Image info sectorielle

En Corée du Sud, il n’existe pas d’obligation de mentionner les informations nutritionnelles sur les étiquettes des boissons alcoolisées. Néanmoins, la note administrative de la Commission du Commerce Equitable coréenne pourrait amener des changements dans ce domaine.

En passant par la bière, les alcools traditionnels coréen et le vin, c’est l’ensemble des boissons alcoolisées contenant de l’alcool et vendues en Corée qui sont concernées.

L’augmentation de la consommation d’alcool entraîne de facto des questions de la part des autorités sur le domaine de la santé et plus particulièrement de l’obésité. Contrairement à d’autres produits alimentaires, les boissons alcoolisées bénéficiaient d’un régime particulier leur permettant de se substituer à l’obligation de renseigner les informations nutritionnelles sur les étiquettes. En effet avant 2015, les lois concernant les boissons alcoolisées étaient gérées par des agences de taxe plutôt que par les agences de réglementations alimentaires. Les boissons alcoolisées n’avaient donc pas la même législation que les produits alimentaires. En 2015, le ministère de la Sécurité Alimentaire et Pharmaceutique a pris en charge les mesures de gestion de sécurité pour les boissons alcoolisées. Ce transfert a rendu obligatoire seulement l’étiquetage de la liste des ingrédients pour les boissons alcoolisées.

Ce nouveau tournant dans l’étiquetage des informations nutritionnelles inquiète les industriels sur la possible augmentation des coûts de productions et d’analyses ainsi que la confusion que cela peut générer auprès des clients.

La note administrative de la Commission du Commerce Équitable devrait être communiqué au cours du mois de février 2022 au plus tôt. A la suite, la Commission recueillera une série d’avis des professionnels du secteur pour finaliser l’amendement. Ce type de note administrative n’ayant pas besoin de passer par le processus de vote à l’Assemblée Nationale. 

 Source : Think Food - 12/10/2022