Le président de la Confédération nationale des organisations d'éleveurs (CNOG), Homero García de la Llata, a assuré que le secteur de l'élevage mène de grands efforts pour garantir une production alimentaire durable et démystifier le discrédit qui entoure les protéines animales.

Il a ajouté que, même si le chemin à parcourir est encore long en termes d'environnement et d'utilisation des ressources, ce segment productif a réalisé de nombreuses avancées importantes dans les domaines de la génétique, de la santé et de la traçabilité.

Il a expliqué qu'à cette fin, par le biais de la table ronde mexicaine sur l'élevage durable (qu'il préside), des connaissances, des expériences et des outils technologiques sont fournis, en se concentrant sur les questions liées à l'impact que ce secteur génère de manière favorable.

Lors du Congrès national sur la production avec des systèmes d'élevage agroforestiers, Víctor Suárez Carrera, sous-secrétaire à l'autosuffisance alimentaire du ministère de l'agriculture, a déclaré que le milieu rural génère un tiers des émissions de gaz à effet de serre, ce qui a conduit à la stigmatisation du secteur. 

Homero García a affirmé que le secteur de l'élevage "porte la responsabilité des industries et des entreprises" qui génèrent de la pollution au niveau mondial, raison pour laquelle il faut progresser dans ce domaine afin d'éliminer la désinformation.

En ce sens, il a conclu que le CNOG, et principalement les petits éleveurs, sont engagés dans la mise en œuvre de pratiques durables au sein de leurs unités de production.

Source: Ganaderia.com, le 28/06/2022