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Après une baisse durant les premiers mois de la pandémie, la production et la consommation de viande bovine sont restées constantes en 2021. C'est pour cette raison que l'augmentation substantielle des prix est due à des chocs d'offre négatifs et à des chocs de demande positifs.
Parmi les facteurs qui ont eu un impact négatif sur l'offre de viande bovine, on peut citer l'augmentation des prix des intrants importés, tels que les sels minéraux qui complètent l'alimentation du bétail.
Toutefois, cet effet a été beaucoup plus faible que celui subi par l'industrie de la volaille et du porc, qui dépend directement des aliments importés. Dans le cas de la viande, la guerre en Ukraine pourrait exacerber la situation et faire grimper les prix davantage.
Du côté de la demande, en 2021, le marché de la viande bovine a été impacté par la forte consommation globale de l'économie, qui a augmenté de 14,1%. En outre, après le rétablissement du statut de pays exempt de fièvre aphteuse de la Colombie en 2020, il devrait connaître une croissance importante, comme c'est le cas actuellement.
La hausse des prix devrait inciter à une augmentation de la production. Mais les chocs de la demande peuvent avoir induit des réductions des stocks de bovins et de la capacité de reproduction et bien que pour le premier cycle de 2021 ait montré des augmentations de près de 4% des stocks de bovins, on s'attend à ce que l'effet des chocs décrits persiste à court terme.
Le secteur de l’élevage en Colombie représente des opportunités pour les fournisseurs français d’intrants, notamment de nutrition, de génétique et d’équipements.
Source : 18/03/2022, Agronegocios