Avec une nouvelle campagne de promotion, les interprofessions espagnole et hongroise de l'agneau (Interovic et JTT) et l'interprofession espagnole du bœuf (Provacuno) collaborent pour promouvoir le bien-être animal et les sceaux de certification qui le garantissent.

Cette campagne, présentée au siège de la Commission européenne à Madrid, répond aux demandes des citoyens européens en matière de bien-être animal, puisque, selon les données de l'Eurobaromètre sur les attitudes des citoyens européens à l'égard de l'AW, 94 % des Européens considèrent qu'il est important de protéger le bien-être des animaux d'élevage et, en outre, l'opinion publique demande et exige davantage d'informations sur les conditions d'élevage.

C'est pourquoi Interovic et Provacuno ont uni leurs forces dans le cadre de l'Engagement pour le bien-être animal afin de développer des labels de certification accrédités en matière de bien-être animal, conformément au principe des "cinq libertés" de l'Organisation internationale de la santé animale (OIE), avec toutes les exigences requises par l'UE et les autorités nationales.

Outre ces exigences, il existe un grand nombre d'engagements volontaires, fondés sur des critères scientifiques, qui analysent en profondeur l'animal, son environnement et la relation qu'il entretient avec les personnes qui s'en occupent, garantissant ainsi le bien-être animal des ruminants par le biais de la certification par des certificateurs accrédités à cet effet.

Car, comme le confirme le président de Provacuno, Eliseo Isla, la certification accréditée n'est pas seulement une garantie pour le consommateur, mais aussi pour l'agriculteur lui-même, qui grâce à la certification suit un processus d'amélioration continue et, en outre, peut être assuré que sa façon de travailler et de prendre soin de ses animaux est la bonne et sera donc appréciée et valorisée tant par le consommateur que par les institutions.

Pour sa part, le président d'Interovic, Raúl Muñiz, souligne que pour que le bien-être animal se traduise par une réelle amélioration de la durabilité, il est nécessaire qu'il intègre également l'aspect socio-économique. En d'autres termes, les producteurs doivent voir leur travail reconnu et pouvoir vivre dignement. C'est le seul moyen de garantir le maintien de la population dans les zones rurales et le maintien des écosystèmes, donnant ainsi tout son sens à la vision holistique de la durabilité définie par la FAO.

Source : Ganaderia - 27/04/2022