Vendredi dernier, l'Interprofessionnelle du Porc Capa Blanca (INTERPORC) a organisé un webinaire dans lequel il a montré les progrès réalisés par le Groupe Opérationnel REDAPORC dans le développement d'une plateforme numérique qui permet la réduction de l'utilisation d'antibiotiques dans les élevages porcins et les entreprises.

Près de 70 professionnels ont assisté à cet événement en ligne au cours duquel Alberto Herranz, directeur d'INTERPORC, a rappelé que ce programme exprime l'engagement du secteur porcin espagnol en faveur de la durabilité, de la sécurité alimentaire et du bien-être animal. En outre, cela montre l’alignement du secteur sur les politiques de l'Union européenne telles que la stratégie One Health, dont l'objectif est de minimiser les dommages et de maximiser les bénéfices d'une gestion conjointe de la santé des personnes, des animaux et de l'environnement.

Pour sa part, María del Carmen González, sous-directrice adjointe du S.G. de la santé et de l'hygiène animales et de la traçabilité du ministère de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation (MAPA) a présenté la stratégie du MAPA pour progresser dans la réduction de l'utilisation des antibiotiques.

Cristina Marí, du département de durabilité d'INTERPORC, était chargée d'expliquer plus en détail en quoi consiste REDaPORC, soulignant qu'il cherche à identifier et à caractériser les facteurs de risque en matière de biosécurité ou de maladies. A cette fin, le groupe travaille au développement d'une plateforme d'adhésion volontaire où les informations fournies par les exploitations agricoles et les entreprises peuvent être enregistrées et comparées. Enfin, Jordi Baliellas, du GSP Lleida et vétérinaire en charge du projet, a passé en revue les premiers travaux réalisés et leurs résultats, commentant aux participants au webinaire que ce qui est recherché est d'obtenir des améliorations pour le secteur de l'élevage à la fois dans l'utilisation des ressources et dans le coût des traitements, en plus d'empêcher la génération de bactéries résistantes et de réduire les émissions par kilo de viande, ce qui contribuera à améliorer l'environnement.

Source : Agrodigital – 12/04/2022